Les gravures par transfert en positif et négatif rappellent l’ancien procédé photographique au nitrate d’argent. La morsure de l’acide à la surface de l’aluminium donne un résultat qui pourrait rappeler les premières photographies ou daguerréotypes. La pseudo ligne d’horizon -séparation entre ciel et mer sur la photographie d’origine- est le seul élément, devenu ici rudimentaire, donnant une profondeur à l’image obtenue. Peut-on évoquer un lien entre la perte de précision d’un souvenir « gravé dans notre mémoire » et la perte d’information qui découle de ce type de gravure vis à vis de l’image d’origine?
Fleur d’agave
gravure à l’acide sur boitier aluminum, 9,4×12×3,4cm x2
Rose
gravure à l’acide sur boitier aluminum, 9,4×12×3,4cm x2
Palmier
gravure à l’acide sur boitier aluminum, 9,4×12×3,4cm x2